MOUGINS DANSE 06
CriCri et Jean, 175 printemps à tous les deux.......
Ne sont-ils pas les mieux placés pour ouvrir cette page dédiée à la santé, à l'activité, à la recherche du lien social ?
Que ce soit sur la douceur d'une valse lente ou le "staccato" d'un tango, ou bien encore le chaloupé d'une bachata, la musique et ses mouvements, ainsi que le partage social sont leur thérapie.
Pratiquer la danse de loisir, doit être avant tout un plaisir, un moment d'échange et de partage. Il n'en reste pas moins que la danse est une activité physique qui sollicite les articulations. Il est par conséquent indispensable d'en prendre grand soin lors de l'apprentissage et de la réalisation de chaque mouvement.
Il est préférable de porter des vêtements dans lesquels vous serez à l'aise et libre de bouger. De même, les chaussures devront être confortables et tenant parfaitement les chevilles. Les talons pas trop hauts (l'idéal étant 4/5 cm) et pas trop fins afin d'assurer une parfaite stabilité (et ne pas détériorer le parquet).
Article paru dans le magazine "ÇA M'INTERESSE" août 2021
"Laissez lire, laissez
danser, ces deux
amusements ne
feront jamais de mal
au
monde."
Voltaire
La « danse-thérapie » est une pratique qui utilise la danse et le corps comme thérapie. Elle aide les patients atteints de crise d’anxiété, de dépression, de maladie neuro dégénérative.
C’est une activité qui favorise l’acuité mentale, cela aide pour les problèmes de mémoire et de concentration.
Source de bonheur, la danse permet de rencontrer l’autre et de partager un moment et des sensations.
Concernant le corps, il y a beaucoup de bienfaits sur le plan musculaire, cardiaque, articulaire, respiratoire et psychologique. La coordination et la synchronisation avec la musique permettent d’améliorer l’équilibre.
Quant à l’aspect socialisation, la danse peut aider une personne qui a une mauvaise estime d’elle ou qui manque de confiance en elle. C’est une activité physique qui stimule la sérotonine et la dopamine, les hormones du bien-être et de la motivation.
Hubert Lévesque naturopathe.
Rock'n'roll endiablé, salsa relevée,
tango sensuel, valse féerique, ballet
classique ou slow romantique, en
tutu ou en robe longue, la danse
traverse les siècles... Pour la
Journée...
Chère lectrice, cher lecteur,
« La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neuro-dégénérative la plus répandue dans le monde après la maladie d’Alzheimer. Aujourd’hui en France, plus de 150 000 personnes souffrent de la maladie de Parkinson, et l’on compte près de 8000 nouveaux cas par an ».
Voici le genre d’informations qu’on lit généralement en préambule des articles consacrés à Parkinson.
Des statistiques, des perspectives, des faits…une vérité froide qui donne le sentiment que la dimension humaine de la maladie de Parkinson est un peu laissée de côté.
Et pourtant…
Il faut avoir personnellement connu un malade pour comprendre que Parkinson a quelque chose de vraiment tragique, maladie cruelle qui confronte un esprit encore vif à la détresse « d’habiter » un corps qui chaque jour, lui échappe un peu plus.
Parkinson est une maladie lourde, dont on comprend mal les causes et le mécanisme. Et dont il faut le dire tout net, on ne guérit pas. Cela veut-il dire qu’il n’y a rien à faire ? Non ! Mais il faut agir…du bon côté !
L'indispensable contre Parkinson
Associé aux traitements et divers régimes alimentaires proposés par les médecins, il y a aussi autre chose que vous pouvez faire, et qui réclame là encore un certain effort. De la musculation, et des exercices dits « à haute intensité », qui ont montré une efficacité réelle pour ralentir la progression de la maladie de Parkinson.
En pratique, il faut faire 30 minutes par jour une activité physique à moyenne ou haute densité avec un travail plus intense sur les jambes. Le moyen le plus souvent utilisé de parvenir efficacement à ce niveau de stimulation est d'effectuer des exercices en salle de musculation avec charge additionnelle.
Dans une étude, des patients qui ont soulevé des charges lourdes deux à trois fois par semaine sur une période de plusieurs mois, ont vu une diminution « forte et durable » de leurs symptômes.
Les vertus du Pub Irlandais contre Parkinson !
Pour ceux qui ne sont plus en capacité de s’attaquer à des charges lourdes, il reste alors une possibilité assez surprenante :
la danse !
C’est un neurologue italien, attablé dans un pub irlandais, qui le premier a osé cette curieuse hypothèse en observant un malade de Parkinson danser comme un diable, sans la moindre difficulté ni aucun déséquilibre.
De retour à son laboratoire, le médecin a voulu vérifier qu’il n’avait pas descendu une pinte de trop…
Il a réalisé une étude sur 24 personnes, qui a conclu que la danse irlandaise était effectivement plus efficace que les exercices physiques habituels, et permettaient une meilleure stabilité dans les mouvements au quotidien !
Plus récemment, ce sont des chercheurs de l’Université de McGill, au Canada qui ont fait danser le Tango à des patients atteints de Parkinson pendant 12 semaines… et ils ont constaté une forte amélioration de leur équilibre et de leur mobilité, comparé à une activité physique standard !
Et le plus beau, c’est que la danse est une activité amusante, qui donne la motivation pour s’y mettre…et qui se pratique en groupe, avec des effets positifs pour le moral, la joie de vivre… et la santé.
Si vous avez Parkinson, dansez. Si vous avez peur de Parkinson, dansez. Et même si vous êtes en parfaite santé, dansez, tournez, virevoltez ! Car la danse est une poésie de gestes, qui nous ouvre à nous-même, à l’autre, nous libère et nous protège. Elle nous protège de Parkinson. Mais aussi d’Alzheimer, du diabète, de l'obésité, de la dépression ou des troubles cardiaques.
Cela vous tente d’essayer ? Santé !
Gabriel Combris
Pour apprendre ou ré-apprendre tous ensemble, danser et s'amuser dans la détente, partager et fêter la danse de loisir en toute convivialité.
«On peut danser partout, et c’est cela qui est beau." Hervé Kombi